Agrandir sa cuisine vers l’extérieur avec une verrière : ce qu’il faut savoir

Depuis peu, une tendance s’impose. Les cuisines s’agrandissent et se prolongent sur l’extérieur devenant ainsi des espaces plus ouverts et plus lumineux. Et pour y arriver, on ne jure que par les verrières. Si vous avez le projet d’agrandir votre cuisine, découvrez ce que vous y gagnez et les éléments qui conditionnent la bonne exécution d’un tel projet.

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Pourquoi agrandir sa cuisine vers l’extérieur avec une verrière ?

La plupart des cuisines sont des pièces gardées à l’intérieur de la construction et quelque peu fermées sur elles-mêmes. Et parce qu’on y passe une bonne partie de ses journées, envisager une ouverture sur l’extérieur est une idée qui est devenue très tendance.

Imaginez-vous, en effet, dans une cuisine ouverte sur l’extérieur au printemps. Imaginez-vous cuisiner avec une vue à 180° sur votre jardin qui s’habille de son manteau vert avec les azalées et les primevères drapées de leurs fleurs multicolores. C’est tout simplement féerique. En plus, au lieu de devoir vous contenter de quelques rayons de soleil, c’est toute la cuisine qui baigne sous la lumière naturelle.

Mais au-delà du côté esthétique, la création d’une extension de la cuisine sur l’extérieur avec verrière permet de gagner de l’espace dans la maison et de créer un espace où la famille entière peut se retrouver à divers moments de la journée.

L’autre avantage est que pendant que vous avez cette vue large sur l’extérieur, vous n’êtes pas pour autant exposé(e). Vous aurez la possibilité de moduler votre exposition en choisissant entre les grandes ouvertures comme les portes à vantail (simple vantail ou double vantail) et les portes-fenêtres qui donnent uniquement sur le jardin.

Cela dit, voyons ce dont vous avez besoin pour réussir votre projet.

Conseils pour réussir l’extension de sa cuisine vers l’extérieur avec une verrière

Pour la réussite de votre projet d’extension, il sera nécessaire de considérer certains paramètres que nous vous présentons dans cette section.

Conseil n°1 : quelles sont les assurances nécessaires ?

Avant le lancement des travaux, la souscription à un certain nombre d’assurances est obligatoire. Au nombre de ceux-ci, l’assurance dommages-ouvrage.

Notez que la souscription à l’assurance dommages-ouvrage (sur laquelle vous trouverez davantage d’informations en suivant ce lien) est obligatoire pour tous les travaux qui touchent à la solidité de la construction (toit, fondation, plancher, murs, etc.) et s’impose à la fois au propriétaire. Pour être certain que vous êtes couvert, vous pouvez prendre la liberté de demander aux techniciens, une copie de leur contrat de garantie décennale.

Avec ce double système d’assurance, vous aurez la possibilité de récupérer la totalité des frais engagés dans la réparation d’éventuels sinistres ou d’éventuels dommages affectant la solidité et l’habitabilité de la maison (des infiltrations par exemple).

Par ailleurs, si vous habitez le domicile en tant que propriétaire des lieux, assurez-vous que votre contrat d’assurance multirisque habitation et responsabilité civile offre des garanties contre les incendies, les vols, les dégâts des eaux et autres risques matériels et corporels liés au chantier.

Dès que la question de l’assurance est résolue, vous pouvez penser aux matériaux à utiliser.

Conseil n°2 : les vérifications à faire

Compte tenu de la nature de votre projet, la première chose à faire est de vérifier sa conformité aux règles prévues par votre commune.

Par exemple, les règles disposent qu’il faut obtenir un permis de construire dans le cas où l’agrandissement doit porter sur la surface totale habitable à plus de 150 m² et créer une surface supérieure à 20 m². En dehors de cela par exemple, une déclaration préalable de travaux suffira.

D’autre part, en ce qui concerne les travaux qui modifient l’aspect extérieur des habitations situées à moins de 500 m d’un monument historique, il faut nécessairement obtenir l’accord préalable de l’Architecte des Bâtiments de France.

Prenez donc tous les renseignements, consultez le Plan d’Urbanisme Local et vérifiez que votre projet est en conformité avec les exigences.

Dès que cette vérification est faite, vous pouvez passer aux assurances.

Conseil n°3 : quels matériaux choisir ?

Le choix du matériau est une étape déterminante dans votre projet. En dehors de l’aspect stylistique dont il faut tenir compte, il est également important de n’acheter que des matériaux offrant une très bonne résistance et une facilité d’entretien. Vous aurez en général le choix entre l’aluminium, l’acier et le bois.

L’avantage avec l’aluminium est qu’il est léger, résistant et ne nécessitera pas d’importants efforts d’entretien. De plus, il s’adapte facilement à tous les goûts et à tous les styles. Au demeurant, sa faiblesse est qu’il n’est pas très isolant, et nécessitera donc que soient installés des châssis à rupture de ponts thermiques.

Et c’est sur ce point précisément que le bois le bat, car c’est un excellent isolant. De plus, avec le bois, on parvient à créer une déco particulière dans la cuisine. Toutefois, il faut que le bois soit traité spécialement et régulièrement parce qu’autrement, il ne pourra pas supporter les fréquentes variations de température.

De son côté, l’acier promet résistance et élégance et durabilité. En dehors de son prix relativement plus élevé, c’est le meilleur choix, pour peu que vous régliez les problèmes d’efficacité énergétique.

En ce qui concerne le vitrage, nous vous conseillons de pencher pour le double vitrage à isolation thermique renforcée. Mais en fonction de la région, un triple vitrage peut être nécessaire.

Et pour finir, n’oubliez pas de créer dans la cuisine, des points d’aération stratégiques que vous pourrez laisser ouverts toute la journée. Vous en aurez besoin pour bénéficier d’un confort thermique parfait. Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander conseil au technicien.

Conseil n°4 : quelle déco créer ?

L’avantage avec une verrière est qu’elle offre une très large palette de possibilités de décoration. Selon vos goûts, vous pouvez opter pour un mode rétro, un look atelier ou un style industriel. Quoi qu’il en soit, la peinture blanche sera préférable surtout si l’extension n’est pas large. Elle donne une impression de volume à la pièce et facilite l’éclairage.

Et en parlant d’éclairage, ce détail jouera aussi un rôle primordial. Vous pourrez penser à installer des spots lumineux dans les chevrons de la toiture par exemple, ou utiliser des crochets auxquels seront accrochés des plafonniers ou des lustres.

Dès que ces principaux détails auront été réglés, il ne reste plus qu’à définir un type d’aménagement en vous basant sur le mode de décoration que vous aurez retenu. Et c’est parti ; les travaux peuvent démarrer. Si vous avez une quelconque appréhension, n’hésitez pas à demander des éclaircissements à votre technicien.